La crise du logement au Cameroun : les 5 principaux défis à surmonter
Introduction
Au Cameroun, trouver un logement est souvent un parcours semé d’embûches, surtout dans les grandes villes comme Douala et Yaoundé. Ce processus de recherche est compliqué par des obstacles économiques, administratifs et structurels. Découvrez les principales difficultés rencontrées par les personnes à la recherche d’un logement adéquat au Cameroun.
1- Une offre de logements insuffisante et inadaptée
Le marché immobilier camerounais connaît un déséquilibre marqué entre l’offre et la demande. Les logements sociaux sont rares, et les biens disponibles sont souvent inaccessibles pour une grande partie de la population. Dans les grandes agglomérations, la saturation est évidente, avec peu de nouvelles constructions adaptées aux familles à revenu modeste.
2- Des loyers trop élevés
À Douala et Yaoundé, les loyers figurent parmi les plus chers du pays. Cette situation rend l’accès au logement difficile pour de nombreux locataires. L’urbanisation rapide et l’absence de régulation des loyers permettent aux propriétaires de fixer des prix élevés. Résultat : certains locataires doivent se tourner vers des quartiers périphériques, souvent mal desservis. Ces choix entraînent la prolifération de bidonvilles, même dans des zones à risques comme celles proches de l’aéroport.
3- Un manque de plateformes fiables et digitalisées
La recherche de logement s’appuie principalement sur des réseaux informels, tels que les « tontines », les agents de quartier ou les annonces non vérifiées sur WhatsApp et Facebook. Ces solutions manquent de transparence, et les locataires risquent d’être victimes d’arnaques. En l’absence de plateformes digitales fiables, le processus de recherche reste lent et peu efficace.
4- Des procédures administratives complexes
Obtenir un bail peut être un vrai casse-tête. Les démarches administratives sont souvent longues et compliquées. De plus, certains propriétaires demandent jusqu’à 6 ou 12 mois de loyer en avance, ce qui rend l’accès au logement difficile pour les jeunes actifs et les familles à revenus modestes. L’absence de contrats formels entraîne aussi des conflits fréquents entre propriétaires et locataires.
5- Infrastructures et qualité de l'habitat souvent insuffisantes
Dans plusieurs quartiers, les logements manquent de services de base tels que l’eau courante, une électricité fiable ou des routes en bon état. Par conséquent, certains locataires choisissent des logements moins chers mais situés dans des zones peu développées, loin des centres d’activité. Le manque de régulation de la construction expose aussi les habitants à des risques, avec des logements parfois mal conçus ou non sécurisés.
Conclusion
YEGGAH simplifie la recherche de logements et garantit plus de transparence. Les locataires accèdent à des offres vérifiées, réduisant ainsi les risques de fraude. Ils ne paient plus de frais de visite et trouvent des logements adaptés, directement depuis leur canapé.
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